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TENDANCE - Envie de changer de vie ? Nous avons sélectionné 10 profils atypiques pour vous aider à transitionner !

Vous n'y avez sûrement pas échappé : depuis le début de la crise sanitaire, combien de vos proches ont envie de “tout quitter” pour mener une vie différente, de changer radicalement leur quotidien ? 

Peut-être envisagez-vous même de quitter votre appartement en ville pour rénover une maison à la campagne ou d'abandonner votre bureau pour fabriquer des meubles en bois ? Vous n'êtes pas seul.e ! En décembre 2018 déjà, 8 Français.e.s sur 10 rêvaient de changer de vie selon l'institut de sondage YouGov.

Si vous avez peur de vous lancer, nous avons sélectionné nos 10 changements de vie préférés trouvés dans les articles de 18h39. Reconversion professionnelle, écologie, minimalisme ou néo-ruraux, voici celles et ceux dont le parcours nous a bluffé. 

10 - Carène et You Liang : quitter Paris pour construire sa future tiny 

Après le premier confinement de mars 2020, Carène et You Liang, deux Parisiens ont abandonné leur petit studio pour concrétiser leur rêve en Charente-Maritime : celui de construire la tiny house dans laquelle ils vivront par la suite. L'envie de vivre une vie plus simple, dans un espace qui leur ressemble ne s'est pas fait sans concession. Le couple a dû faire une croix sur un nombre important de leurs affaires et sur la frénésie de la vie citadine qui leur plaisait tant. Depuis novembre, ils travaillent sans relâche pour finaliser leur maison sur roues et espèrent prendre la route à bord de leur tiny dès la fin de l'été. 

9 - Ophélie : du monde la publicité à la guerilla green

“Plantez-vous !”, voici le leitmotiv d'Ophélie Damblé, trentenaire parisienne connue sous le nom d'Ophélie Ta Mère Nature sur Youtube. Avant de devenir une pro de l'agriculture urbaine, de chercher par tous les moyens de verdir les villes pour les rendre plus agréables, Ophélie travaillait dans une grande agence de publicité, en banlieue parisienne. Lasse d'avoir le sentiment d'être coupée du monde dans lequel elle vivait, Ophélie a abandonné la pub pour suivre une formation en maraîchage. Pas question de quitter Paris, c'est en milieu urbain que la jeune femme a envie d'être utile en construisant des jardins sur les toits mais surtout en essayant de reconnecter les Parisiennes et les Parisiens avec la nature. 

8 - Brian, du monde de la nuit à la vie en autonomie dans le Tarn 

"Je veux tendre vers un mode de vie autonome et tous les jours j'y travaille", nous avait confié Brian, 37 ans. Celui qui vit aujourd'hui sans payer de facture d'eau ni d'électricité ne se prédestinait pas à cette vie simple. Car dans une première vie, Brian était DJ la nuit et travaillait à la Défense le jour. Un quotidien à 100 à l'heure qu'il a délaissé pour le Tarn, en pleine campagne. Après avoir fait l'acquisition d'une petite maison et de son terrain pour 30 000 euros, le jeune homme a travaillé d'arrache pied pour la rénover et la rendre autonome. Son existence est aujourd'hui en cohérence avec ses convictions, il affirme : “si tu veux être écolo, il faut vivre à la campagne.” Vous pouvez retrouver ses aventures sur sa chaîne Youtube

7-  Vivre en pleine forêt après le mannequinat, c'est la vie d'Alicia 

Alicia a vécu pendant trois ans en pleine forêt à bord de son camion. Difficile d'imaginer qu'auparavant elle était mannequin et vivait une vie citadine. Avec son compagnon, elle a pourtant préféré vivre une vie plus proche de la nature. Les débuts n'ont pas été faciles : éclairage à la bougie et eau chaude à la bouilloire. Mais Alicia n'a pas baissé les bras et a réussi à adapter ses besoins à ce quotidien. Entre la permaculture et les panneaux solaires, Alicia est parvenue à changer radicalement de mode de vie. Depuis, elle a quitté la forêt et vit l'aventure sur les routes.  

6 - Ancien banquier, Christophe finance le loyer des personnes sans-abri avec son association

C'est l'approche de la quarantaine qui a créé un électrochoc chez Christophe. Ancien entrepreneur bancaire, le lillois a été pris par un besoin de sens. Il met alors la main à la patte et distribue des denrées alimentaires dans les bidonvilles de sa ville. Mais quelque chose ne va pas. “J'étais contrarié quand le soir je rentrais chez moi, dans une maison de 150 m² en laissant des gens dormir dehors dans des tentes”, nous a-t-il confié. C'est ainsi qu'est née en 2017 son association : la Ch'tite maison solidaire. Le concept est simple : louer son logement à des touristes pour aider des personnes en situation de grande précarité de pouvoir se loger avec l'argent de la location touristique. En 2021, Christophe développe un village participatif qui hébergera des personnes sans-abri en tiny houses

5 - Jacob est passé des bancs de Normal Sup' à une cabane des Pyrénées 

Je voulais voir si j'étais aussi solitaire que je le pensais”, nous a confié Jacob Karhu, jeune breton qui a expérimenté pendant 7 mois en 2018, la vie d'ermite dans une cabane des Pyrénées. Cet étudiant à l'Ecole Normale Supérieure (ENS) de Lyon a préféré le calme des cimes plutôt que d'enseigner lors de son année de césure. Petit on le surnommait déjà “le mec aux cabanes” en raison de sa passion dévorante pour cet habitat en bois. À 26 ans, le doctorant en climatologie en a rénové une tout seul à 1700 mètres d'altitude. 

4 - Une famille qui prône la désobéissance fertile en pleine nature 

Changer de vie c'est compliqué. Alors quand il y a toute une famille derrière, on vous laisse imaginer les craintes. Cela n'a pas effrayé Caroline et Jonathan Attias qui ont quitté Paris avec leurs deux petites filles pour s'installer dans une cabane de 35 m2, qu'ils ont construite eux-mêmes. Le couple qui prône la désobéissance fertile cherche à avoir le moins d'impact sur l'environnement dans lequel leur famille évolue. Pas de frigo, panneaux solaires, eau de source : la vraie vie à l'état pure !

3 - Sylvie Pérennes : un camion aménagé, un hamac et une tiny house après une maison de 200 m2

C'est après une séparation que Sylvie Pérennes a quitté sa grande maison pour vivre d'abord dans un camion aménagé, en hamac et aujourd'hui dans une tiny house avec toit ouvrant ! Cette admiratrice de l'écrivain voyageur Sylvain Tesson et de l'aventurier Mike Horn est passée d'un logement de 200 m2 à une vie écolo et minimaliste. “Cette simplification m'a apporté le plaisir et le confort que je cherchais depuis longtemps”, nous assure-t-elle. Sylvie a ensuite dessiné sa propre tiny house, un tout petit espace avec beaucoup de fenêtres et une vue imprenable sur le ciel. “Je ne suis pas sûre que ça m'aurait autant plu si j'étais arrivée directement de ma grande maison, il y a fort à parier que je regretterais de ne pas pouvoir faire ceci ou cela”, précise-t-elle. 

2 - Du rêve américain au zéro déchet : la drôle de vie de Béa Johnson

Vous ne connaissez pas Béa Johnson ? Cette Française qui vit aux États-Unis est une autrice à succès et une experte du dressing zéro déchet. Pourtant rien ne la destinait à vivre une vie minimaliste et zéro déchet. À son arrivée en Californie, Béa Johnson connaît le quotidien de la famille américaine classique : grosse maison, plusieurs voitures et beaucoup beaucoup d'objets. Puis la crise économique de 2008 passe par là. Elle abandonne cette culture de la consommation pour se rencentrer sur l'essentiel. “Depuis que j'ai commencé à désencombrer mon intérieur et que je possède moins, je me sens de mieux en mieux. Vivre une vie simple, faire attention à ce que l'on achète. C'est cela qui m'a vraiment rendue accro au mode de vie zéro déchet”, affirme-t-elle. 

1 - Rob Greenfield rêvait d'être milliardaire, aujourd'hui il vit avec 44 objets

Nous ne pouvions pas le placer autre part qu'en haut du classement : Rob Greenfield, militant écolo américain a pris le contre pied de ses rêves d'adolescent pour devenir une figure majeure de l'écologie dans son pays. Alors qu'il s'imaginait milliardaire lors de ses études, Rob Greenfield 32 ans vit aujourd'hui en harmonie avec la planète et la nature : tiny house, zéro déchet, minimalisme ou encore autonomie alimentaire. 

L'Américain multiplie les expériences extrêmes pour sensibiliser le grand public aux enjeux de la préservation de l'environnement : porter tous les déchets produits pendant un mois, ne manger que la production de son potager, ne posséder que 44 objets. La liste est longue. Pourtant voici à quoi il rêvait en 2011 : “je vivais la vie américaine de base. Mon but c'était de devenir milliardaire à 30 ans. J'étais très centré sur les choses matérielles. Tous les dimanches, je passais des heures à nettoyer ma voiture, pour la faire briller. J'existais à travers mes biens et ce que les gens pensaient de moi.” Que de chemin parcouru !