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LOGEMENT - Le célèbre militant écolo a quitté sa tiny house pour vivre dans un pavillon de banlieue en Floride.

On peut quitter une tiny house pour vivre dans une maison plus classique sans pour autant abandonner son mode de vie responsable.

C'est pourquoi, le militant écolo Rob Greenfield s'est installé dans un pavillon de banlieue typiquement américain en janvier 2021. Son but : prouver qu'il est possible de transformer cet habitat standard en habitat écolo sans réaliser de titanesques travaux.

Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, Rob nous fait une visite de cette nouvelle maison dans laquelle il vit en colocation. La vidéo est en anglais mais on vous explique ce qu'il faut en retenir

Comment transformer simplement une maison en habitat écologique ?

1 - Laisser tomber la climatisation

Rob a beau vivre en Floride où les étés peuvent être très chauds, le militant écolo explique avoir abandonné la climatisation. À la place, il favorise l'aération et une technique simple : se couvrir le moins possible ! En complément voici quelques conseils pour rafraîchir son intérieur sans climatiseur.

2 - Opter pour un intérieur minimaliste et des meubles de seconde main

Rob a expliqué dans une vidéo précédente qu'il ne possédait qu'une quarantaine d'objets, le minimalisme n'est pas donc pas un problème pour lui. En limitant le nombre de biens à l'intérieur de sa maison et en privilégiant les meubles d'occasion, l'Américain œuvre pour la planète même lorsqu'il choisit sa déco. Si vous voulez faire la même chose, voici les plateformes pour vous fournir en meubles de seconde main.

3 - Faire ses courses en vrac

Acheter en vrac en supermarché ou dans une épicerie bio, c'est réduire les emballages et les déchets engendrés par la consommation alimentaire. Évidemment, c'est la stratégie mise en place par Rob et ses colocataires pour manger sans consommer davantage de plastique. Retrouvez ici notre carte des drives zéro déchet en France.

4 - Composter et recycler ses déchets

Dans la cuisine du militant écolo, on trouve une poubelle à compost pour les déchets organiques et une poubelle pour le recyclage des emballages. Les déchets organiques finissent dans le lombricomposteur installé dans le jardin pour ensuite créer de l'engrais.

5 - Installer des toilettes sèches

Rob et ses camarades n'ont pas condamné les toilettes de leur maison mais pour éviter d'avoir sans cesse recours à une chasse d'eau (qui consomme rappelons le, 9 litres d'eau à chaque chasse), ils ont construit des toilettes sèches dans le jardin.

6 - Récupérer les eaux usées de la maison

Toujours dans cette logique d'économie d'eau, la colocation écolo a tout simplement installé une bassine sous l'évier, démonté le siphon de l'évier de la cuisine et récupère ainsi l'eau de la vaisselle notamment pour la donner aux plantes du jardin.

7 - Récupérer l'eau de pluie

Un récupérateur d'eau de pluie, selon sa taille, coûte entre 17 et 420 euros. Sachant que nous n'utilisons que 7% de l'eau pour un usage alimentaire, équiper sa maison avec un récupérateur est sûrement l'un des meilleurs moyens de préserver les ressources en eau de la planète.

8 - Cultiver son potager pour se rapprocher de l'autosuffisance

Rob Greenfield n'a investi la maison que depuis 6 mois. Forcément, le potager est encore à ses balbutiements et n'est pas en mesure de nourrir toute la maison. En revanche, les herbes aromatiques et les quelques arbres fruitiers permettent aux écolos de faire des économies certaines et de se nourrir de produits locaux du jardin. Pour les novices, découvrez ici toutes les étapes pour commencer un potager en permaculture.

9 - Investir dans des vélos pour limiter les déplacements en voiture

Pas facile pour les Américains d'abandonner leur voiture, surtout dans une banlieue pavillonnaire. Pourtant, cet écolo milite pour populariser l'utilisation du vélo pour les déplacements du quotidien. Pour les futurs cyclistes, voici un tutoriel pour fabriquer son propre range-vélo avec des palettes.

10 - Partager les ressources de la maison

L'écologie du quotidien n'est pas qu'un choix individuel, c'est avant tout une aventure collective. Et cela, Rob Greenfield l'a bien compris. Raison pour laquelle il a opté pour la colocation : regrouper plusieurs personnes au sein d'une même maison, et ainsi limiter le recours à l'étalement urbain ou à la maison individuelle. Vivre en colocation c'est aussi mutualiser ses ressources ou ses outils. Pratique et écologique !