Lisa Hör - Publié le 14 octobre 2018
TINY HOUSE - Sa chambre dispose d'un toit ouvrant, presque sur toute la longueur. À quoi ressemble la vie dans cette maison un peu magique ?
Il y a deux ans, Stéphanie réalise qu'elle a besoin de changement, quitte son travail de commerciale et son appartement parisien. À 32 ans, elle retourne habiter chez ses parents et, en pleine réflexion sur la vie qu'elle veut mener, découvre les tiny houses.
Ces mini-maisons en bois, lui plaisent tout de suite : “Elles sont mobiles et petites, j'adore les petits cocons, je m'y sens bien”, explique-t-elle aujourd'hui.
Sur 18h39, nous vous avons d'ailleurs présenté de nombreuses tiny houses, car elles séduisent de plus en plus de Français-es. Mais celle dans laquelle Stéphanie a emménagé en juin dernier a une particularité : son toit ouvrant.
“Dormir sous les étoiles tout en étant au chaud dans ma maison, ça me faisait vraiment rêver”, raconte Stéphanie.
Nous aussi ! Nous avons voulu savoir à quoi ressemblait la vie dans une tiny house à ciel ouvert.
Ouvrir son toit comme on ouvrirait sa fenêtre, tous les matins
Pour ouvrir sa maison, installée dans un champs en Corrèze, Stéphanie doit simplement dégrafer 5 attaches et faire coulisser le toit. “Je l'ai fait tester à mon neveu de 5 ans et il y est arrivé tout seul, ce n'est pas difficile ni lourd”, détaille-t-elle.
Ce système a été mis au point par les constructeurs d'Optinid, basés en Rhônes-Alpes. Stéphanie leur a acheté sa tiny house pour 56 000 euros.
Le toit fermé. © Optinid
Le toit ouvert. © Optinid
Le toit coulisse sur plusieurs mètres, jusqu'à complètement découvrir le lit qui se trouve dans la mezzanine.
Sa première nuit à la belle étoile, avec autour d'elle “plus de poules et de chats que d'humains”, Stéphanie a adoré : “j'aime beaucoup le camping, être entourée par la nature.”
Mais au milieu de la nuit, il commence à faire froid. Alors après l'enthousiasme des premières semaines passé, Stéphanie ouvre plutôt le toit le matin, pour un réveil au son du chant des oiseaux.
Désormais, tous les matins, vers 6 heures, c'est le même rituel. “J'ouvre et je me refaufile vite sous la couette, raconte-t-elle. Il fait frais, mais il y a le soleil qui vient.”
Le toit ouvrant est aussi très pratique pour aérer la tiny house. En effet, l'été, elle a tendance à chauffer vite. “J'ouvre 10 minutes le soir, et il fait de nouveau frais”, explique la propriétaire.
Une nouvelle vie plus proche de la nature
Grâce à son toit ouvrant, Stéphanie ne se sent pas du tout à l'étroit dans sa nouvelle maison. D'autant qu'elle passe beaucoup de temps à l'extérieur, alors qu'à Paris, elle n'avait pas envie de sortir de son appartement pas tellement plus spacieux.
Son nouvel environnement lui fait du bien. Il faut dire qu'elle a posé sa tiny house sur un terrain entouré par la forêt et bordé par un lac.
Forcément, avec un tel cadre, la façon de vivre de Stéphanie a beaucoup évolué. “Pour moi la tiny house, c'est aussi un mode de vie qui fait revoir ses priorités”, témoigne-t-elle. “Le fait d'avoir toujours une vue sur la nature, cela donne plus envie de la protéger.”
En discutant avec les personnes venues visiter sa maison et avec d'autres habitants de tiny house, elle découvre le zéro déchet, cette démarche qui consiste à réduire au maximum le volume de sa poubelle pour moins polluer.
Cette philosophie a même forgé son nouveau projet professionnel, puisque Stéphanie est devenue “couturière zéro déchet”. Elle donne une seconde vie aux vêtements usagés.
Elle imagine également rendre sa tiny house plus écolo. Celle-ci dispose déjà de deux panneaux solaires, mais sans batterie, ils ne stockent pas l'électricité. Stéphanie doit donc basculer sur le réseau électrique pour s'éclairer le soir. Mais elle envisage de réinvestir pour rendre sa maison autonome en énergie.
De quoi rendre sa tiny house encore plus spéciale !
Pour le plaisir des yeux, voici plus de photos de l'aménagement de la tiny house :
© Optinid
© Optinid
© Optinid
© Optinid
© Optinid
© Optinid