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MIEUX RESPIRER - Ils ont des noms bizarres : Netatmo, Foobot, Atmotube et Meersens... mais ces capteurs connectés permettent d'adopter les bons gestes pour améliorer la qualité de l'air.

Le nombre de victimes de la pollution de l'air a été très largement sous-estimé, selon une nouvelle étude parue le 12 mars 2019 et relayée par Le Monde. Or, nous ne sommes pas seulement exposés à cette pollution dans la rue, mais aussi à la maison, une fois les fenêtres fermées. L'air intérieur est même souvent plus pollué que l'air extérieur.

Difficile de s'en rendre compte à vue de nez, c'est pourquoi ces capteurs connectés, qui fonctionnent avec une application mobile, pourraient vous aider à améliorer la qualité de l'air chez vous. En vérifiant les niveaux de pollution tout au long de la journée, et même sur plusieurs semaines, vous pourrez faire le rapprochement avec vos activités quotidiennes : ménage avec des produits non-écolos (hé oui, ils polluent aussi l'air !), installation d'un meuble neuf, cuisine... et adopter les bons gestes pour un air sain.

1 - Netatmo mesure la qualité globale de votre environnement intérieur

Le capteur de qualité de l'air Intérieur intelligent de Netatmo, une entreprise française, mesure la qualité de l'air, mais aussi le taux d'humidité, le niveau sonore et la température. Autant d'informations consultables sur l'application mobile. Le capteur envoie une alerte sur votre téléphone si le taux de pollution augmente.

Prix : 100 euros pour un capteur, 170 euros pour deux capteurs, 250 pour trois capteurs

© Netatmo / Photo : Masaki Okumura, Fred Raynaud and Near Future

2 - Foobot pilote votre maison pour améliorer la qualité de l'air

Footbot mesure les COV (les composés organiques volatils, des polluants chimiques), les PM 2,5 (particules fines), le CO2 (dioxyde de carbone, pas un polluant en soi, mais dont la concentration indique que l'air n'est pas suffisamment renouvelé), la température et l'humidité. Son plus : il peut déclencher d'autres appareils connectés (fenêtres, ventilation, purificateur d'air...) automatiquement quand la concentration de polluants augmente.

Prix : 200 euros

© Foobot

3 - Atmotube, le capteur nomade

Atmotube PLUS mesure les COV, le monoxyde de carbone, l'humidité et la température. Il ne pèse que 40 grammes et s'accroche à un porte-clés, pour mesurer la qualité de l'air partout où vous allez. Les données collectées peuvent être partagées sur une carte pour renseigner les autres utilisateurs. Une version PRO sera disponible à partir de mai 2019, pour mesurer en plus les particules fines.

Prix : 90 euros pour Atmotube PLUS, 115 euros pour Atmotube PRO

© Atmotube PLUS

4 - Meersens, le capteur universel ou presque

Meersens est un petit boîtier conçu par une entreprise française. Comme nous l'expliquait son co-fondateur, il est possible d'insérer à l'intérieur différents capteurs, pour mesurer la qualité de l'air (CO2, 02, particules fines PM 2,5), la qualité de l'eau, les UV, les ondes, le bruit, les pesticides, les allergènes , les perturbateurs endocriniens... Ce boîtier est aussi nomade et met à jour une carte collaborative, avec les différents niveaux de pollution dans la ville.

Prix : 149 euros pour le boîtier, une vingtaine d'euros pour les capsules de mesure de la qualité de l'air, qui durent environ 8 mois. Bientôt disponible.

© Meersens

Si vous ne souhaitez pas investir dans l'un de ces objets, vous pouvez aussi apprendre les sources de pollution cachées et les erreurs à éviter pour améliorer la qualité de l'air chez vous !