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ECOLO - La voie vers l'autonomie n'est pas un long fleuve tranquille. Brian Éjarque nous a raconté trois échecs constructifs.

Cela fait désormais 4 ans, que Brian Ejarque a quitté la région parisienne pour vivre une vie plus simple, proche de la nature dans le Tarn. Depuis qu'il a fait l'acquisition d'un terrain de 3000 m2 sur lequel se trouvait un abri de jardin, le trentenaire n'a cessé d'expérimenter, de tester pour se rapprocher petit à petit de l'autonomie en eau, électricité et nourriture. 

Il y a eu de beaux succès mais aussi des échecs qui l'ont fait grandir. C'est aussi cela, le quotidien d'un “néo-autonomiste” : faire des erreurs pour avancer. Lors de notre passage chez lui en septembre 2021, Brian a accepté de revenir sur les choses qui n'ont pas fonctionné mais l'ont néanmoins rapproché de son objectif de résilience. 

La vidéo complète est à découvrir juste ici : 

#Erreur n°1 : avoir un grand potager quand on a très peu d'eau 

Pour être 100% autonome en nourriture il faut beaucoup de terrain et 3000 m2 ne suffisent pas, Brian le sait bien. Pourtant, l'ancien citadin espérait pouvoir cultiver son propre potager pour s'approvisionner en légumes. Mais c'était sans compter l'apport en eau très important que nécessite un potager. “Les graines que l'on achète pour faire pousser des légumes demandent beaucoup d'eau”, souligne Brian. 

Par conséquent, après 4 ans, Brian a dû faire une croix dessus, pour se concentrer sur les arbres fruitiers. “Ils commencent à donner leurs fruits. Je vais avoir une base d'échange pour me fournir en choses que je ne peux pas produire”, précise-t-il. 

#Erreur n°2 : construire une serre enterrée qui ne résiste pas aux intempéries

C'est un petit couac qui lui a coûté une belle installation. Pour pouvoir faire pousser quelques végétaux en les protégeant du froid, Brian s'est lancé dans la construction d'une serre enterrée. 

Pour faire quelques économies, Brian a choisi de recouvrir la structure avec de la tôle. A priori l'idée n'est pas mauvaise puisqu'il est indispensable que la toiture laisse passer les rayons du soleil. C'était sans compter sur une horrible tempête de grêle qui a troué la toiture de la serre. Conséquence : l'eau s'est introduite à l'intérieur et a tout détruit. 

#Erreur n°3 : calquer ses besoins de citadins sur sa nouvelle vie 

Lorsqu'il est arrivé sur son bout de terrain du Sud-ouest, Brian s'est rapidement lancé dans son projet d'autonomie en électricité. Pour cela, il lui fallait des panneaux photovoltaïques. Après quelques calculs afin d'évaluer ses besoins en énergie, Brian prend conscience que 30 à 35 panneaux sont nécessaires pour combler son mode de vie citadin. 

Quand j'ai vu le prix des panneaux, je me suis dit qu'il fallait que je réduise ma consommation”, se souvient-il. 

Depuis, cette philosophie a guidé l'ensemble des projets de sa nouvelle vie, en passant par l'épineuse question de l'argent et des revenus. “Je suis vidéaste. Certains mois sont plus difficiles que d'autres. Avoir moins de dépenses me permet de vivre plus sereinement”, précise Brian. 

Pour en savoir plus sur Brian et connaître ses meilleurs conseils pour se lancer sur la voie de l'autonomie, rendez-vous juste ici