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ÉGALITÉ - Faire les courses, nettoyer, s'occuper des personnes malades, les jeunes femmes travaillent plus que les garçons à la maison.

Depuis le début de la crise sanitaire, le confinement et le couvre-feu font craindre aux femmes de perdre encore davantage au grand jeu du partage des tâches à la maison. Un sondage IFOP a d'ailleurs démontré que les femmes étaient plus nombreuses à prendre en charge les repas que les hommes pendant la pandémie.

Et il semblerait que ce déséquilibre touche également les plus jeunes car une nouvelle étude anglaise nous apprend que les jeunes filles héritent davantage des tâches ménagères que les garçons, au détriment de leur travail scolaire...

Des tâches ménagères de plus en plus stéréotypées

C'est l'organisation britannique Theirworld qui est à l'origine de cette étude. Après avoir interrogé 1000 individus âgés entre 14 et 30 ans, Theirworld a dressé le constat suivant : deux tiers (66%) des femmes entre 14 et 24 ans disent qu'elles cuisinent davantage pour leur famille à cause de la pandémie alors que cette charge de travail supplémentaire ne concerne qu'un tiers des garçons du même âge.

Mais elles consacrent aussi plus de temps aux tâches ménagères stéréotypées comme faire les courses (52%), nettoyer (69%) et s'occuper de leurs proches malades.

Le point le plus préoccupant de cette étude britannique concerne l'éducation. En effet bien que la pandémie ait perturbé les études des étudiants, les jeunes filles ont été plus touchées que les garçons. Et puisqu'elles passent davantage de temps à prendre en charge les tâches ménagères, le temps dédié à l'enseignement est réduit. Alors pour rééquilibrer le partage des tâches entre les plus jeunes, découvrez comment impliquer garçons et filles !