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ÉCOLOGIE - Des petits capteurs ont été distribués aux habitants de deux quartiers test.

Et si les citoyens pouvaient eux aussi apporter leur contribution en ce qui concerne la qualité de l'air ? 

C'est ce que propose la municipalité de Rennes, en distribuant aux habitants de deux quartiers témoins de la ville bretonne des capteurs individuels, créés dans un FabLab local.

Cette captation citoyenne, dénommée Ambassad'air, a été présentée au Conseil municipal en mai 2016 et va durer deux ans.

Des données en open data

Les Rennais pourront, grâce à ces petits capteurs, enregistrer eux-mêmes des données environnementales. Données qui seront ensuite partagées en open data (données ouvertes, accessibles à tous) et consultables en ligne, sur le site de la Maison de la consommation et de l'environnement

En parallèle, des "totems urbains" afficheront également les données sur l'espace public pour "donner à voir" la qualité de l'air in situ. 

Cela permettra de mettre à disposition du public des indicateurs qui compléteront les mesures réalisées par Air Breizh, l'organisme en charge de ce type de mesure en Bretagne.

Et leur donner une idée plus précise de l'air qu'ils respirent. 

Trouver des mesures vertes 

Le but étant que les citoyens puissent alors adapter leur comportement, s'ils venaient à constater que leur rue ou quartier était particulièrement pollué.

Pour ce faire, des réunions régulières seront organisées, dès 2017, afin d'inciter les habitants à participer à la mise en place d'actions comme le covoiturage, la pratique du vélo ou la mise en place d'un pédibus pour emmener les enfants à l'école.

En septembre 2017, la municipalité envisage d'étendre l'expérimentation à l'ensemble des quartiers rennais avec l'ambition de mobiliser une cinquantaine d'habitants dans chaque quartier. 

De quoi permettre de quadriller la ville et de mettre en place des actions coordonnées. Pour mettre la technologie au service de l'écologie.