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VALENTIN - L'histoire d'un collectionneur romantique et d'un cadenas sur lequel figure les prénoms de Michelle et Barack...

Oui on sait, on a un jour de retard sur la Saint Valentin mais il n'est jamais trop tard pour vous partager de belles histoires... Et cette histoire nous vient de Givry dans l'Yonne, puisque c'est dans cette commune que vit un drôle de collectionneur. Vous vous souvenez peut-être des cadenas d'amour qui recouvraient le pont des Arts à Paris jusqu'en 2015. Ils avaient été retirés par la municipalité pour cause de "dégradation du patrimoine, risque pour la sécurité des visiteurs". Un créateur de bijoux en a récupéré 800 et cherche aujourd'hui à les restituer aux amoureux-ses.

Barack, Michelle et les 799 autres

C'est avec de vieilles clés de son atelier, que "Philéas le Cléateur" a pu décrocher 800 cadenas d'amour du pont parisien avant qu'ils ne soient définitivement retirés par la mairie de Paris nous apprend France Bleu Auxerre.

Touché par le symbole romantique de ces cadenas, que des amoureux-ses du monde entier venaient accrocher sur le pont des Arts pour "sceller" leur amour, le créateur de bijoux s'est empressé de les récupérer dans le but de les restituer. Depuis 2015, à l'aide de son site internet, il tente de rendre les cadenas à leurs propriétaires.

Et parmi les découvertes les plus étonnantes, il y a un cadenas sur lequel est gravé le nom d'un certain Barack et d'une Michelle. Serait-ce le cadenas de l'ancien Président américain Obama et de son épouse ? "Les inscriptions disent "20 ans en 2009" et il se trouve que le couple Obama s'est rencontré en 1989. Il se trouve aussi qu'en 2009, ils sont venus à Paris. Barack Obama était président depuis le mois de janvier et c'était sa première visite officielle en France", explique Philéas. Alors est-ce l'initiative d'un fan ou du couple, le vrai ? Contactée en 2017, la Maison Blanche n'a jamais confirmé, mystère !

Bien qu'il n'en ait récupéré qu'une infime partie sur le million de cadenas du pont, Philéa peine à retrouver l'ensemble des propriétaires, mais il n'abandonnera pas. "Je ne pourrai jamais m'en débarrasser. C'est impossible, je ne peux pas emmener ça à la casse ! On est vraiment en présence d'objets qui sont habités. Ils me collent à la peau", témoigne-t-il. Prochaine étape ? En faire une œuvre d'art !