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VILLE - La nature s'installe de plus en plus sur les trottoirs parisiens grâce au permis de “débitumage”. Mais en quoi cela consiste exactement ?

La nature est de retour dans la capitale française ! Depuis le 4 septembre 2019, les Parisien-nes peuvent désormais demander un permis de débitumage des trottoirs qui jouxtent leur domicile pour les végétaliser. 

Le concept est simple, il consiste à détruire le béton des trottoirs et pour y installer des plantes ou des petits arbustes. 

©Paris.fr

Création d'espace vert et intérêt environnemental  

L'objectif de ce projet est de protéger la faune et la flore urbaine, mais pas que. “La végétalisation en pleine terre est le meilleur moyen de lutter contre le réchauffement climatique au cœur de la ville”, nous explique Pénélope Komitès, adjointe à la mairie de Paris en charge des espaces verts et de la biodiversité.

Alors qu'entend la mairie par végétalisation des trottoirs ? Tout simplement planter des plantes, fleurs, des arbustes, ou des bancs de gazon sur les trottoirs. Et pour celles et ceux qui craignent qu'ils ne se transforment en forêts, ces installations n'altéreront pas la circulation des piétons ou des vélos.

Une procédure simple et rapide 

Alors comment ça marche ? Pour participer, rendez-vous sur le site de Teleservice et cochez la case “fosse de plantation”. Votre demande sera ensuite traitée par la Ville de Paris où une inspection du lieu sera faite, avec un devis pour les travaux. Sachez que de la terre végétale sera fournie, voire même des graines de plantes. 

Et si vous n'avez pas la main verte, pas de panique ! “Le demandeur de permis pourra aussi bénéficier de conseils en ligne via une fiche technique disponible sur le site Végétalisons Paris. Ils peuvent aussi appeler gratuitement la Maison du Jardinage”, souligne Pénélope Komitès. 

Depuis le lancement de cette initiative, 8 hectares de bitume ont été retirés de l'espace public et des bois. Le but ? Atteindre les 14 hectares en 2020. Ce n'est pas la première fois que la mairie de Paris surfe sur la vague écolo puisqu'elle avait déjà distribué 1500 lombricomposteurs à des particuliers