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ÉCOLOGIE - Benjamin vit dans un "Earthship", dans le sud de la France. Cette maison, autonome en eau et en électricité, a été fabriquée à partir de pneus et de bouteilles en verre. Écoutez son récit dans ce podcast !

Benjamin Adler vit avec sa famille en Dordogne dans une maison autonome, qu'il a construite lui-même. Sa maison est un Earthship, aussi appelé “Vaisseau de la Terre” en français.

Ce type d'habitation est apparu dans les années 70 aux États-Unis, comme nous vous le racontions dans cet article. Ces maisons sont construites à partir de 40% de produits recyclés : pneus, bouteilles en verre et canettes.

Cette démarche écologique a séduit Benjamin, qui est journaliste et raconte son expérience dans le podcast de Grégory Pouy, Vlan. Son objectif : montrer que ce mode de vie n'est pas réservé qu'aux hippies.

Une maison totalement auto-suffisante

L'idée, c'est qu'on vive dans une maison qui nous permette de n'être reliés à aucun réseau, donc d'avoir une indépendance totale vis à vis des fournisseurs d'eau et d'électricité”, détaille Benjamin Adler. Pourtant, la petite famille possède un lave-vaisselle, un réfrigérateur, un accès à internet, et tout le confort nécessaire. 

La maison est en effet équipée de panneaux photovoltaïques, pour produire de l'électricité, mais aussi de panneaux solaires thermiques pour chauffer l'eau sanitaire.

L'eau de pluie est récupérée et alimente la douche, le lave-vaisselle, la machine à laver… Une fois utilisée, cette eau est ensuite déversée dans une marre, filtrée grâce aux plantes de leur serre et devient ensuite l'eau des toilettes. Ensuite seulement, elle est envoyée dans une station d'épuration. Aucune goutte d'eau n'est gâchée !

La construction de la maison. © Earthship Biras Dordogne

Grâce à la géothermie, la maison, qui ne possède aucun chauffage, conserve une température entre 18 et 23 degrés toute l'année. “L'idée, c'est que les pneus s'accaparent la chaleur et la rétrocèdent quand on en a besoin”, explique le journaliste.

Benjamin cherche aussi à tendre vers l'autonomie alimentaire. Ils possèdent donc une serre, dans laquelle poussent tous les légumes et herbes dont ils ont besoin au quotidien. Sa femme va également créer un potager en permaculture.

Un nouveau mode de vie pas si contraignant

Benjamin et sa famille sont forcés de s'adapter au soleil et à la pluie. “On vit avec ce que nous donne la nature”, souligne le journaliste.

Au-delà de son empreinte carbone faible, la maison nous oblige au jour le jour à garder cet état d'esprit, raconte Benjamin Adler. C'est une discipline au quotidien, mais qui devient une routine.” Il s'agit donc d'un véritable mode de vie qui finit par s'ancrer, et cette “discipline” à adopter devient de moins en moins contraignante. Pour lui, “c'est une maison qui se vit, et qui a besoin de vie.

Sa maison est ouverte aux visiteurs, il suffit pour cela de le contacter via sa page Facebook !

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