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POTAGER - Pour changer de la ciboulette et des tomates cerises, essayez-vous à cette culture qui n'a rien de sorcier.

Le gingembre est idéal pour relever la cuisine, mais son impact sur l'environnement peut poser question. En effet, cette plante tropicale s'épanouit mal sous nos latitudes. Une grande partie du gingembre consommé dans le monde est "issue de l'exportation de quelques pays producteurs tels que l'Inde (plus d'un million de tonnes), la Chine (plus de 550.000 tonnes) et le Nigéria (350.000 tonnes)", explique ainsi Fanny Agostini sur Europe 1.

Heureusement pour vos petits plats, il est possible de cultiver le gingembre en intérieur.

Cultiver le gingembre dans une jardinière

Commencez par choisir une main de gingembre en magasin bio. Vous aurez plus de chance qu'elle repousse, sans traitement anti-germination. Cette racine doit être bien bombée, lisse (sans trop de rides) et comporter plusieurs nœuds idéalement. Ceux-ci ressemblent aux yeux sur les pommes de terre, et c'est à partir d'eux que vous obtiendrez de nouvelles pousses.

Coupez la racine en plusieurs morceaux avec chacun un nœud et laissez sécher une journée. Disposez-les de préférence dans une jardinière, pour qu'elles aient la place de s'épanouir, à 20 cm d'intervalle les une des autres.

Vous pouvez prévoir des billes d'argile au fond de la jardinière pour éviter que l'eau ne stagne. Arrosez abondamment et placez la jardinière à la lumière, dans une pièce où la température ne descend pas en dessous de 20°C.

La récolte du gingembre se fait en automne, lorsque la tige jaunit, dix mois après la plantation. Coupez quelques morceaux de rhizome pour les consommer et replanter le reste, en veillant à laisser quelques nœuds, pour l'année prochaine.