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ECOLOGIE - La commune de Saint-Jory recycle grâce à l'entreprise Plaxtil ce nouveau déchet très polluant.

Un masque jetable, composé de polyester et polypropylène, met 450 ans à se décomposer quand il est jeté dans la nature. Et depuis le début de la crise sanitaire, les masques sont devenus une gigantesque source de pollution en ville comme à la campagne.

Pour faire face, la ville de Saint-Jory en Haute-Garonne a trouvé une solution : recycler les masques chirurgicaux en règles, rapporteurs ou encore équerres.

Moins de déchets et du matériel scolaire pour les écoliers

Depuis le début de l'opération, qui a commencé cet été, la municipalité a collecté plus de 20 000 masques grâce à des points de collecte installés à différents endroits de la ville.

Les déchets sont ensuite confiés à l'entreprise Plaxtil, dans la Vienne, spécialisée dans le recyclage des masques chirurgicaux nous apprend France Bleu. "En récupérant le plastique s'y trouvant, cette entreprise fabrique des cintres, des cendriers de plage, en équerres, rapporteurs ou règles", leur a indiqué le maire de la commune, Thierry Fourcassier. Prix total de l'opération : 4 200 euros.

Un moyen de rendre les rues de Saint-Jory plus propres mais aussi de fournir en matériel scolaire les 290 élèves de CM1 et CM2. Une manière originale de les sensibiliser aux vertus du recyclage !