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OBJETS - À Genève, la Manivelle, une bibliothèque d'objets, propose d'emprunter pour une semaine, perceuse, machine à raclette ou encore matelas !

Vous n'en aviez jamais eu besoin mais cette fois-ci, il vous faut absolument une perceuse pour accrocher vos nouveaux cadres sur le mur ! Pas question pour autant de faire l'acquisition d'un outil dont vous ne vous servirez peut-être jamais, et manque de bol, vos ami-es sont aussi mal équipé-es que vous...

C'est pour répondre à ce terrible dilemme que la Manivelle, une bibliothèque d'objets vient d'ouvrir ses portes à Genève, en Suisse.

© La Manivelle

Proposer des objets d'utilisation ponctuelle à l'emprunt

"Soit on achète un objet, on l'a et on ne s'en sert qu'une fois, soit on ne l'a pas et on galère à en trouver un pour l'emprunter : il n'y a pas d'intermédiaire", nous explique Robert Stitelmann fondateur de la Manivelle.

Le concept ? Diminuer la consommation à usage unique en proposant des "objets d'utilisation ponctuelle qui sont empruntables sur une semaine", indique Robert. L'idée n'est pas de proposer un service de location mais de s'inspirer du fonctionnement d'une bibliothèque classique.

Les bénéficiaires paient un abonnement à l'année (100 francs suisse, environ 88 euros) et peuvent emprunter autant d'objets qu'ils le souhaitent "dans la limite du raisonnable". Il est possible de repérer ces objets sur la catalogue en ligne de la Manivelle et même de réserver plusieurs mois à l'avance.

Une initiative encore peu répandue en Europe

Et il y en a pour tous les goûts ! "On trouve des outils de base comme la scie ou la perceuse, des objets pour le camping, du matériel de voyage, de cuisine et même de fête avec des guirlandes ou des lumières", énumère Robert Stitelmann.

Le jeune helvète s'est inspiré d'un projet québécois qui lui a donné envie de se lancer à son tour. "C'est l'histoire de ma vie", raconte-t-il, "pendant toute ma période d'étudiant, j'ai dû soit me trimballer mes affaires qui me servaient de temps en temps ou galèrer pour en emprunter."

Espérons que la Manivelle inspire à son tour les galériens et galériennes français-es ! En attendant, vous pouvez toujours essayer de demander à vos voisins.