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DOMOTIQUE - Tu tonds, il arrose, elle recharge et je fais rien. Bienvenue dans le jardin connecté.

L'été arrive et avec lui une folle envie de se prélasser au soleil. Se détendre langoureusement pendant que le jardin vit, s'arrose et se tond tout seul. Vous vous en doutez, ce rêve est désormais réalité. Mieux que Mary Poppins et ses claquements de doigts pour tout ranger, c'est le farniente grâce aux objets connectés.

Ça coupe, ça tond

Après le succès des robots aspirateurs place aux robots tondeuses. Vous êtes bien installé dans votre chaise longue et, en glissant un oeil au dessus de votre livre / magazine / tablette, vous la voyez qui s'active toute seule. La tondeuse connectée parcourt le jardin en zig-zag pendant qu'une brise légère caresse vos doigts de pieds en éventail.

Comme pour tout produit high-tech qui fait ses premiers pas sur le marché, les prix sont encore élevés (de 1 000 à 3 000 euros). Dans les rayons, les marques historiques (Bosch, Husqvarna) côtoient les nouvelles spécialisées (Robomow, E.Zicom...). D'ici quelques temps, ces super-tondeuses seront, on l'espère, accessibles à tous. En attendant rêvons un peu...

Ces tondeuses sont connectées à votre smartphone via une application. Sur celle-ci vous pouvez déclencher votre machine, créer des zones de tonte, suivre l'avancement du travail en temps réel, être alerté s'il vous faut intervenir... Le tout à distance, depuis votre téléphone. C'est leur "plus" par rapport aux tondeuses autonomes.

Ces dernières font déjà bien le job : programmation directement sur la machine, alarme, retour à la base, etc. Et elles sont pour la plupart plus accessibles aux petites bourses. Les prix varient surtout en fonction du nombre de zones de tontes, de la durée d'autonomie et de capacités supplémentaires comme le fait de pouvoir travailler sur un terrain en pente. Toutes pratiquent le "mulching" : le résidu de tonte est déposé sur la pelouse, ce qui fertilise le gazon.

Sinon, pour encore moins cher, il existe une tondeuse complètement autonome, avec quatre pattes et un manteau laineux. Ou encore celle-ci avec des grandes oreilles. Mais il faut alors penser au robot ramasse crottes !

Ça mouille, ça arrose

Seconde étape, l'arrosage. 21e siècle oblige, il est maintenant intelligent et n'a donc plus besoin de vous. GreenIQ, Droplet ou encore le "smart watering system" de Koubachi proposent des systèmes d'arrosage automatisés qui tiennent compte en temps réel de la météo et du vent. Cette connectivité permet de faire des économies d'eau et de planifier au mieux les arrosages.

© E_Haya (Flickr CC)

Le tout est, là aussi, géré depuis smartphone. Encore une fois, les prix varient selon les marques. À noter que le Green IQ est compatible avec les capteurs du Flower Power de Parrot et de Koubachi. Ces capteurs, placés dans la terre au pied des plantes, collectent les données concernant l'humidité, la température et la luminosité et peuvent ainsi indiquer les soins à apporter aux plantes. On peut donc légitimement supposer qu'un système d'arrosage connecté à ces capteurs n'en est que plus performant.

Ça capte, ça recharge

Et là vous vous dites, mais avec tout ces objets connectés comment mon smartphone peut-il encore avoir de la batterie ? Vais-je devoir me lever pour aller le recharger à l'intérieur de la maison et perdre le contact avec les objets qu'il contrôle ? Que nenni.

Car vous avez installé un SensySun créé par SensyBee sur votre parasol. C'est un capteur photovoltaïque qui se place au dessus de votre parasol et permet de recharger téléphones et tablettes. Vraiment il n'y a plus rien à faire...