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ENVIRONNEMENT - Les sacs plastiques non-biodégradables sont interdits en rayon depuis le 1er janvier. C'est moins de plastique chez nous, moins d'accumulation et plus de compost !

C'est une espèce en voie de disparition, mais pour une fois, c'est une bonne nouvelle. Les sacs plastiques à usage unique étaient déjà interdits en caisse depuis le 1er juillet 2016, c'est au tour de leurs congénères distribués en rayon d'être bannis de tous les commerces.

Depuis le 1er janvier 2017, les sacs plastiques distribués hors des caisses, pour les fruits et les légumes par exemple, sont, en effet, interdits, sauf s'ils sont compostables à la maison et biosourcés.

Moins de plastique dans les océans

Pourquoi se réjouir ? D'abord, parce qu'en 2015, comme l'indique le site du ministère de l'Environnement, les Français ont utilisé plus de 12 milliards de ces sacs, qui polluent les océans.

© Ministère de l'Environnement

L'occasion d'expérimenter le zéro déchet et de composter

Cette interdiction permet donc à chacun de faire un geste important pour l'environnement. C'est même l'occasion rêvée d'aller plus loin et de se lancer dans la démarche zéro déchet, qui consiste à réduire au maximum le volume de ses poubelles.

D'abord, en compostant les sacs biodégradables que l'on continue à utiliser :

Ensuite, en réorganisant sa cuisine : à vous les bocaux et les sacs réutilisables pour acheter en vrac !

Acheter plus raisonnable et désencombrer

Et si l'interdiction des sacs plastiques nous incitait également à désencombrer nos maisons en achetant à bon escient ? Pour Franck Cochoy et Anaïs Daniau, auteurs d'un texte dans Boulimie d'objets (édition De Boeck, 2014), l'utilisation massive de sacs plastiques à usage unique et l'accumulation d'objets à la maison vont de pair.

"Avant que des sacs ne fussent donnés aux clients, il était presque impossible, sauf pour de tout petits volumes, de faire son marché (ou son shopping en général, ndlr.) sans l'avoir anticipé, sans s'être muni d'un panier ou d'un sac personnel, de sorte que les achats étaient nécessairement limités", écrivent-ils.

Désormais, chacun pourra donc se poser deux questions en magasin : ai-je vraiment besoin d'un sac, fût-il biodégradable, pour transporter cet objet ? Et d'ailleurs, cet objet ne va-t-il pas encombrer ma maison ?